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Pourquoi je dois agir

La Terre a des limites

On en parle beaucoup et c’est déjà un début. La croissance économique n’a de sens que dans la mesure ou elle n’hypothèque pas l’équilibre et les ressources environnementales des générations “à suivre”. Or, la planète est un espace limité. Et la progression du nombre de ses occupants ne l’est pas.

«Voici venu le temps du monde fini» titre un ouvrage d’Albert Jacquard, citant le poète Paul Valéry. Conscience parfaite de l’importance du développement durable dans nos sociétés, ce constat nous prépare à devoir cohabiter avec 3 milliards d’habitants en plus, d’ici 50 ans. Sur une planète qui n’aura pas grandi. Loin s’en faut.

La terre a des limites, pas l’humanité. Le paradoxe est étrange et inquiétant à l’heure où le court terme domine encore l’intendance économique de notre société d’hyperconsommation. Sa prise en compte doit nous sortir de l’amnésie de la croissance perpétuelle.

Consommer mieux, avant que l’on nous dise “moins”, selon des méthodes de production plus écologiques, plus économes en énergie et en ressources. Selon des modes d’échange plus solidaires et un partage des richesses que l’on souhaite – naïvement - plus équitable.

Une fois encore, l’infiniment grand rejoindra l’infiniment petit : les conséquences déterminantes sur l’équilibre de la planète résulteront des comportements individuels.

Voyons les nôtres. Il y a urgence.
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