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Pourquoi je dois agir

Pour un vélo propre… au sens propre

Nous ne sommes propriétaires que de nos actes. Nous empruntons l’environnement à ceux qui vont nous succéder. Ne devenons pas de ces sportifs égologistes qui se préservent, sans préserver.

La première chose qui vient à l’esprit, concernant l’impact de la pratique cycliste sur l’environnement, est le problème des déchets. Notre pollution “à nous”.

Volontiers donneurs de leçons quand il s’agit de condamner les excès de l’automobile, les cyclistes n’en sont pas moins irresponsables lorsqu’ils se débarrassent de leur superflu : tubes énergétiques, emballages de barres alimentaires, cartouches d’air comprimé, bidons vides, voire chambres à air irréparables nous suivent et nous condamnent, sur les routes et dans les chemins.

L’exemple, là encore, n’est pas à prendre auprès de l’élite. Combien de coureurs professionnels, accablés par l’effort, se sentent autorisés à “dégazer” en pleine action. Oui, ils souffrent, sont concentrés, omnubilés par le gain de quelques grammes en moins, mais rien ne justifie de tels gestes. Ces comportements sont anachroniques et déplacés.

Et le fait que, de plus en plus, les organisateurs des épreuves professionnelles et cyclosportives s’acquittent du nettoyage des sites ne peut être satisfaisant.

Presque autant que le dopage, cette tare nous englue dans un archaïsme d’attitude qui va marginaliser le cyclisme comme un sport “hors la loi”. Pour un cycliste professionnel ou de loisir, comme pour chaque individu, le meilleur déchet est résolument celui qu’il ne produit pas.
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