Pourquoi je dois agir
Aujourd’hui : la guerre aux déchets
Demain, ils seront là. Encore là, pour les moins dégradables d’entre eux. Ils nous survivront. Descendance honteuse, s’il en est. Une des marques de fabrique du vingtième siècle. Notre trace, qui n’est pas prête d’être effacée, si nous ne prenons pas les choses en mains.
Voici la seule espérance de vie que notre société doit réduire pour indiquer qu’elle progresse : celle de nos déchets encore trop livrés à la nature.
Une bouteille en verre : des centaines de milliers d’années.
Un sac plastique : entre 100 et 400 ans.
Une bouteille d’eau minérale : environ 100 ans.
Une boite de conserve : de 10 à 100 ans.
Un chewing-gum : environ 5 ans.
Un filtre de cigarette : entre 1 et 2 ans.
Un mouchoir en papier : de 2 à 3 mois.
Un ticket de bus : de 2 à 4 semaines.
Un litre d’huile de vidange empêche l’oxygénation de la flore et de la faune pendant des années et contamine une surface d’eau de 1000 m2 (Source “Planète attitude”; WWF).
Où se situe le tube de “sirop de glucose” énergétique et salvateur dans cette échelle ? Probablement entre le sac plastique et le pot en verre. Espérons et gageons qu’un changement de nos habitudes “de champions” évitera que ce déchet qui nous “colle à la roue” ne se retrouve dans un prochain inventaire des trophées pollueurs.
Aussi, il est impératif de poursuivre et valoriser le travail de tri et de recyclage, de s’engager dans une lutte sans merci contre les dépôts sauvages, quels que soient leur volume et leur origine, particuliers ou professionnels. Et enfin, d’encourager les actions qui visent à réduire à la source les quantités produites.
La moitié du tonnage total de déchets en France est encore stockée en milieu naturel.
Les marques joueront le jeu si elles comprennent au plus vite que nous n’achetons plus “de l’emballage”.
